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Fournaise sur le col
austère de la foi qui se retire tristement en quatre parties
inégales tentation du haut qui croit penser découper dans la chair
ce tronc sorti en privé de ses viscères soupesant les membres par
terre qui sont resserrés pour ne former qu'un amas d'extension aux
extrémités rigidifiées depuis les doigts écartelés les ongles
trop longs sont plantés dans la terre pour chercher le dehors de
l'évasion et aussi se mêle plus loin un nombre irrésolu de formes
alambiquées d'un dedans du corps retourné comme un gant et dont la
puanteur rentre encore par les narines asséchées du visage
exsangue... Point de reddition dans les actes scandaleux liés à
l'écriture crépusculaire... Quelle tentative d'extraction serait à
elle seule la plus outrancière des techniques renversant le sas
immortel qui sied au corps de la dépense... La sotte touche en
retrait qui vient tétaniser l'alchimie d'une ivresse de la chair va
pourtant expressément nous renvoyer aux origines de l'épaisseur de
la chair … Voir ce qui tombe comme s'il s'agissait d'une usurpation
de la vie se risquer à la respiration au renflement involontaire
depuis des membres comme dépassement... On entend par quel hasard ou
contrainte la danse d'une convergence de la présentation des corps
au plus près de l'étreinte qu'un langage permet au moment où le
regard s'absout de l'écoute au milieu du temps... Forcer ce
lancinent examen de la chair pour lui faire rendre ce sens illisible
qui touche à la contrainte rythmique du corps nu avant ce qui le
recouvrira d'une suspension involontaire celui du pouvoir d'associer
des parties du corps pour sortir ce corps de la présence comme la
danse en revisite l'origine...
Thierry Texedre, le 3
juillet 2014.