vendredi 21 septembre 2007

La macula (soc social) 4











Hurma 2004










La foule V
2005
sculptures de Magdalena Abakanowicz


La macula 4
polyptyque en quatre parties


Sur quel jeu prendre part
sinon dans la durée dans la temporalité
se peut-il que ce soit dans l'audition
sinon de faire marque par manque de réponse
au plus près de son lieu d'impression de ce que
l'écriture ne peut jamais livrer ne
peut jamais improviser sur son seuil son soc
d'appauvrissement de dire le minimum
de quelle lisibilité mais encore le minima
du vivant que le corps peut engendrer
que le corps peut naturel en deçà de
la parole linguale oesophagienne que seul
un sujet peut absorber peut différer pour
supprimer l'indéfinissable approche que tout
délire dérive que toute textualité entonne
quelle est cette espèce de déviation qui vient
se substituer au plus près du deuil
dans une lecture du lieu de l'invention
du divin marque qu'il soit et ne peut être
que dans le désir marquant se soutenant
par là de la lecture pour s'en suivre dans
l'étrange frange du saut qualitatif dans
la marge du corps social où se brûle toute chair
là est la scène de l'enfer-mement moment
du mensonge le corps étant dans un social lié
à ce mal-mensonge-moment temps clos
lié à la perception de trop y voir au centre
mais encore à l'apparition du nom lisibilité
dans le meurtre que le féminin rend
comme objet redonne ouvre au double
se dédouble dans la naissance enfin autre
en marge rit le pensant devant la représentation
la reproduction le fini le clos l'objet doublé
par la matière qui lui tombe dessus horrifié
la vie devient conscience pour pouvoir
inventer le pouvoir faire du sens dans la loi
de cette loi pour avancer et faire mémoire
pour entrer dans l'infini dans cette création
qui passe par la voix le cri la trace le nom
qui finit par tomber dans son lieu le social
puis dans la peinture elle aussi matière
image reproduction le sujet est là aveuglant
pour sortir à rebours du social dans la trame
cherchant un fond remonter à la surface
et dire ce qu'il en est de cette visitation
travail du corps naissance de cette chair
écriture absorber les plages du délire pour
entrer dans la frange de la folie qui tend la
surface du dire jusqu'à son éclatement
que représente la foi émiettement du sujet
écriture-lecture enfin dans le tout-social et
placer l'être comme lieu probable du nombre
et seulement de celui-ci comme véité dieu-
vérité du nombre-être du non être en somme
de son état dans le vide qui absorbe le nombre
à l'infini de l'acéphale humain qui lui est lié
face à cette pensée du site de la subjectivité
toute audition sociale ne peut qu'entraîner
une dépendance de la corporéité qui clive
toute matière pensante elle est pensante
de ne pas le savoir de passer par l'affaire
de la technique de l'être de son objet-image
le social ne peut que livrer le corps comme
délire et charnier dans une infestation
de la loi dans une poussée du pourrissement
de l'espace de tout échange social de tout
transfert par la peur pour donner au pensant
de prendre l'animalité pour ce qu'elle est.


Thierry Texedre, le 22 septembre 2007.