dimanche 11 mars 2012

L'ourlet du corps
















Trace ancienne du temps
qui court sinueusement
quelle mémoire en tient
les vertiges vestige passé
ou outrance du présent
immanquablement fixe
le présent serait fixe ça
dérange l'équilibre de la
mémoire la vérité de l'oeil
qui commence ce non-lieu
en une interminable fin
douleur du temps verbal
qui prend la vue pour une
suspicion de la lumière
sur le temps passé dans
son croisement avec la
fin fin en représentation
trace tournée en dérision
par l'ensevelissement de
ce socle verbal impossible
à entendre tellement ce
croisement cet entre-deux
du corps cavité somme
le temps au plus court de
l'entendement en réduit
que prend la forme du corps
réfléchi réfléchissement
temporel de l'homme qui
s'évertue à fuguer écrire
le temps qu'au féminin
l'intérieur pousse à jouir
la mort laisse la place au
risque d'annulation du dire
pour lui substituer un corps
corps d'écriture qui va
commencer à feindre la
mort montée de cette chair
vers l'acuité virtuelle de
la vue tétanisée par l'un
mémoire de l'immortalité
du risque d'expansion du
corps pensant poussé par
tous les sens à jeter ce jouir
dans les affres immondes de
l'infini animé des pulsions
inconscientes du pouvoir
d'expulsion de tout corps
voué à naître à disparaître
un corps-ourlet ou hurlé?




Thierry Texedre, le 11 mars 2012.




2 commentaires:

SophieD a dit…

We seem to relive the same moments generation after generation. A different style of dress but the same dance.

Everything ends in death. The question is. is that the finite end of our spirit's existence or the beginning of infinity?

You have a deep and ancient soul.

~SophieD

Thierry Texedre a dit…

Merci infiniment chère SophieD !!