mercredi 18 avril 2007

Ravissement, 2002 Kiki Smith


Ecrire le corps.
"Je pense que j'ai choisi le
corps comme sujet, pas
consciemment, mais parce
que c'est de cette forme
que tout part, il est quelque
chose avec lequel tout le
monde a sa propre
expérience authentique"
1990, Kiki Smith.

a quia, troisième mouvement 2

sans quoi quelle est cette dérive
vive vivante vivace violente
qui tente de rompre ce silence
qui encense le son audible
d'y être écouté entendu lu
par l'image qui peut l'être
parce qu'elle compte qu'elle fait
abstraction de son cadre
à tirer le tout autour de l'image
l'être s'indigne et sursaute
avantage de l'âge l'humain
que l'histoire n'en finit pas
d'éradiquer au pied de la lettre
être par la parole et qui écrit
de l'écriture pour entendre
parler de la parole qu'elle opère
par elle interposée elle pour taire
le seul socle qui puisse croire
lui le corps dénaturé sexué
irradié autour de son cône
qui va balancé entrant sortant
tant qu'il en a le pouvoir
de rentrer en elle à deux d'emblée
entendu qu'une probable jouissance
entraverait de penser les corps vides
les corps investis lui elle
celle qui est une autre possédée à quoi
du corps opposé de ne pas l'avoir
mais de l'être de cet être qui pense
un seul coup un seul corps suite saute
pour s'écarter de la source de
son passage qui va tenter de se mouvoir
son seul espoir est l'être s'accrocher
monter au plus près de sa tentative
de possession de passion respiration qui
entend le coeur battre plus vite s'arrête
attentat de l'être sur son corps d'écriture
attente qu'une chose vienne interdire
ce qui dure longtemps au son du sens
des sensations désespoir de la mémoire
expertise du jet opératoire de la reproduction
bipède verticalité oblige que dans chasse
impulse de penser les deux scènes
sans attendre un instant l'infeste
nommé va prendre son corps à son coup
pour lui faire subir d'un rire avili