Une textualité qui recherche en permanence son écriture et sa peinture, sans toutefois entrer "en représentation", le lieu ? Une musicalité, pas dans "le son" d'une lecture qui reste aléatoire, mais dans ce qu'un sujet peut de penser: où en est son image, la scription ?
Peinture/Musique
mercredi 30 janvier 2013
dimanche 20 janvier 2013
C'est passé par la fin des temps
Partout
s'étale l'aphasie la longue
tentative
d'exclusion de la vie de
ce
corps tant fêté par tous les monts
et
les continents concupiscents par
peur
d'être d'une certaine rencontre
de
l'improvisation vers la folle vanité
Pourquoi
la vie s'arrêterait-elle sur
cet
aphorisme indécent au crépuscule
de
la mort de ces corps en tiraillements
inondant
l'atmosphérique vérité de
ce
pédoncule des anges fiché sur l'être
on
entrerait dans cette ère inhospitalière
Pourrissement
de la vulnérabilité du temps
qui
se referme sur un ciel assermenté
recouvert
par ces draps blancs purifiés
par
on ne sait quelle anamnèse tortionnaire
pour
retrouver une mémoire fragmentaire
par
quel miracle pourquoi le temps régresse
Partie
gagnée du temps désaxé puissance
de
la vue sur la vie au rythme insoutenable
de
ces naissances irresponsables juste ce
qu'il
faut de vie pour recommencer l'étreinte
qui
enfantera cette mère nourricière non
enfin
traversée par la fin des temps illusion
Passant
par là la sourde envie de jouer avec
le
temps ce corps malandrin s'octroie avec
la
ferme envie de s'évanouir dans ces cieux
ancestraux
notre pleine intériorité du corps
à
des fins nihilistes à tout prendre pourquoi
ne
pas s'évader dans ce chaos carnassier
Thierry
Texedre, le 20 janvier 2013.
jeudi 17 janvier 2013
Plage de guerre
Le
foutre passé par les armes
le
temps s'évanouit en vent
violent
de ces déracinements
immensément
inséparables
corps
soudés au tiraillement
de
ces belles ivresses natives
n'iront
plus en guerre sur la
seule
terre nommée en jours
horribles
gavés de ces râles
espacés
par ces cris inventés
par
la folie humaine humble
le
jour et tyrannique la nuit
belle
nuit qui hante ces rêves
obscurcis
par la tentation de
franchir
l'avenir à deux cordes
celle
qui se présente et celle
qui
est représentée commun
cadavre
de ces enlisements
verbaux
qui vont trouer la vie
pour
faire fuir les corps de ces
autres
en face ennemi invisible
sans
rendre ces viscères à Dieu
pour
monter aux cieux silence
ça
tourne d'un cinéma sans fin
qui
va s'aventurer au milieu du
grand
manège impuni de ces
religions
traquées désespérant
est
l'art de la guerre quand le
col
de l'ulcéreux chatouillement
intérieur
reprend de la viande
en
respirant la vertigineuse vie
sans
vision du coma sépulcral
la
terrifiante guerre s'étend là
où
bat cette infamie du genre
de
l'osmose radicale pris un
détenu
par l'esprit tintamarre
en
tension partout où ces corps
soumis
se dressent avec envie.
Thierry
Texedre, le 17 janvier 2013.
mardi 1 janvier 2013
Le regard des songes
Souffrir
fusse sous les
attraits
de ces failles
obscures
du râle rétréci
du
temps de la dépouille
Sous
des regards inquiets
se
risque l'art éloquent
de
la fugue jusqu'au fait
de
ce rempare impétueux
Sur
quel tremblement la
vie
se met à transpirer
de
tous ses pores de tout
ce
qui fait face à la mort
Suave
mort devant l'invisible
rencontre
avec ces démons
intérieurs
tournés en délit
dédié
à la grande mère litanie
Souffrir
sur le temps de la
possession
de la chair en
une
pléiade de caresses
accouplées avec les songes.
Thierry
Texedre, le 1 Janvier 2013.
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