dimanche 20 janvier 2013

C'est passé par la fin des temps





Partout s'étale l'aphasie la longue
tentative d'exclusion de la vie de
ce corps tant fêté par tous les monts
et les continents concupiscents par
peur d'être d'une certaine rencontre
de l'improvisation vers la folle vanité

Pourquoi la vie s'arrêterait-elle sur
cet aphorisme indécent au crépuscule
de la mort de ces corps en tiraillements
inondant l'atmosphérique vérité de
ce pédoncule des anges fiché sur l'être
on entrerait dans cette ère inhospitalière

Pourrissement de la vulnérabilité du temps
qui se referme sur un ciel assermenté
recouvert par ces draps blancs purifiés
par on ne sait quelle anamnèse tortionnaire
pour retrouver une mémoire fragmentaire
par quel miracle pourquoi le temps régresse

Partie gagnée du temps désaxé puissance
de la vue sur la vie au rythme insoutenable
de ces naissances irresponsables juste ce
qu'il faut de vie pour recommencer l'étreinte
qui enfantera cette mère nourricière non
enfin traversée par la fin des temps illusion

Passant par là la sourde envie de jouer avec
le temps ce corps malandrin s'octroie avec
la ferme envie de s'évanouir dans ces cieux
ancestraux notre pleine intériorité du corps
à des fins nihilistes à tout prendre pourquoi
ne pas s'évader dans ce chaos carnassier


Thierry Texedre, le 20 janvier 2013.

jeudi 17 janvier 2013

Plage de guerre



Le foutre passé par les armes
le temps s'évanouit en vent
violent de ces déracinements
immensément inséparables
corps soudés au tiraillement
de ces belles ivresses natives
n'iront plus en guerre sur la
seule terre nommée en jours
horribles gavés de ces râles
espacés par ces cris inventés
par la folie humaine humble
le jour et tyrannique la nuit
belle nuit qui hante ces rêves
obscurcis par la tentation de
franchir l'avenir à deux cordes
celle qui se présente et celle
qui est représentée commun
cadavre de ces enlisements
verbaux qui vont trouer la vie
pour faire fuir les corps de ces
autres en face ennemi invisible
sans rendre ces viscères à Dieu
pour monter aux cieux silence
ça tourne d'un cinéma sans fin
qui va s'aventurer au milieu du
grand manège impuni de ces
religions traquées désespérant
est l'art de la guerre quand le
col de l'ulcéreux chatouillement
intérieur reprend de la viande
en respirant la vertigineuse vie
sans vision du coma sépulcral
la terrifiante guerre s'étend là
où bat cette infamie du genre
de l'osmose radicale pris un
détenu par l'esprit tintamarre
en tension partout où ces corps
soumis se dressent avec envie.



Thierry Texedre, le 17 janvier 2013.

mardi 1 janvier 2013

Le regard des songes




Souffrir fusse sous les
attraits de ces failles
obscures du râle rétréci
du temps de la dépouille

Sous des regards inquiets
se risque l'art éloquent
de la fugue jusqu'au fait
de ce rempare impétueux

Sur quel tremblement la
vie se met à transpirer
de tous ses pores de tout
ce qui fait face à la mort

Suave mort devant l'invisible
rencontre avec ces démons
intérieurs tournés en délit
dédié à la grande mère litanie

Souffrir sur le temps de la
possession de la chair en
une pléiade de caresses
accouplées avec les songes.



Thierry Texedre, le 1 Janvier 2013.