vendredi 7 septembre 2007

Cathédrale




















cathédrale de Rouen, le portail vu de face
harmonie brune
1892 Claude Monet
107 x 73 cm


Cathédrale

Quoi qu'il soit dit de ce dire en rien
conforme au récit de ce qu'il produit suite
à cet air improvisé et hautement célébré
dans cette hauteur insondable et illuminée
là se tient la célébration du coeur de
cette oeuvre à définir de cette errance oisive
vue qui mène au bas tout près de l'autel
de voir la croix située sous l'oeil inscrit le cri
de nulle part venu d'ailleurs à travers les vitraux
de ce grand hôtel ouverture préfigurée par le
dit inavouable et inviolé et insoumis travers
de celui qu'un corps croit de n'être là ici bas
qu'à obéir sur ce bois cloué rivé sur le sol
traînant par là ce moindre corps lié livré
aux traitements de la consolation vocale
attention du très haut sur celle du plus offert
des pauvres des oeuvres autres et couvertes
de honte couvert de ce lourd fardeau des pleurs
et des implorations risque d'une longue
envolée qui va se soustraire et dédier au
seul à l'unique qui entend qui dit qui voit
sans un sens sans ce qui pense sans le travers
qui s'affirme qui se soumet à n'importe
quel ordre loi passion régime en infraction
ce faire pourquoi se taire tant d'attente
que de ne rien supplier mais plutôt que le dire
aller rendu valide cette infirmation de l'un
quel est ce quoi qui fait résonner les têtes
et qui en appelle au pieu lieu silence
qu'un tel avancement pourrait induire
pourrait supporter dedans dans la maison
ce son cette passion prière piété du lieu saint
dit dans la cathédrale dans cette silencieuse
et pure devant lui il s'en trouve au dehors
autre autrement entier même après la fin du lieu
du risque qui lui est autorisé offert de mourir
hanté par l'inspiration d'une presque pliée
passion alors que l'ivresse dehors s'installe
le coeur dedans bat de résoudre absoudre
devant sa grande immanence et le chant plein
des errances envahies vient résonner avant
que les grandes orgues ne commencent
à jouer le souffle resté ici maintenant vivant.


Thierry Texedre, le 7 septembre 2007.