Quel
aveuglement
cette
intermittence
va-t-elle
honorer
la
grande mort
lieu
de l'irrévérencieux
idée
de l'incommensurable
et
du dénie
et
du rien
se
fourvoyer dans la
grand
messe du très haut
depuis
ces failles ce sas
cette
ritournelle incidence
qui
nomme encore la vie
vivre
ce fatras
vivre
pour l'excommunication
vivre
dans l'expulsion
l'impulsion
des sens d'un corps encore
de
la chair
chassée
de l'effraction du vrai
qui
s'impose impitoyable
et
synchronique
nivellement
de la chair
sur
la chaire de l'église
impossible
impromptue
et
partagée dans la mise en boite
de
l'âme refermée par l'esprit
ce
sacré contemporain ainsi
rendu
à la machiavélique
obstruction
de la chair
en
suspension imbuvable
bavardage
de l'essence
même
qui siège
depuis
l'origine
du
corps couché
sur
le lit du faux
parce
que cette mise en demeure
du
corps n'est pas encore
le
commencement de la parole
instrument
de la délivrance
semblant
et imitation
de
l'immersion dans
la
couleur en coulée
sur
les bords de la peau
du
mal sans douleur
depuis
la crucifixion
en
plein chant
de
l'enchantement
de
la vie
vois
ce grand ressac
qui
s'ouvre à toi
pour
mettre ta parole
en
doute depuis l'ivresse
qui
montre la représentation
sans
cessation du corps
nu
comme
jamais
oh
stigmates de l'impossible
verbe
partout
où sonnent
les
commémorations
de
ce nom
nommé
par la conscience
révélée
et monastique
par
tant de noms de vrais
puissance
de leur vérité
puisée
où l’eschatologie
un
lieu se soulève pourtant
obscur
l'ostentation
de
la misère du corps redressé
en
mots infinis du temps
ouvert
à la jouissance
de
l'infestation des mots
par
ce corps hyperbolique
corps
de l'excrémation
de
quelle maladie
malapprise
qui
sort des yeux
orbites
asséchés du foutoir
qui
montre l'achèvement de la voix
depuis
cette foi
qui
pourrit tout de l'être
surpris
de n'être pas l'insoumis
depuis
son intérieur béant
ouvert
au risque de la contamination
de
la langue
faite
pour défaire
les
nœuds de l'inconscient
putréfié
dans l'espace
de
ce qui abrite la langue-vie
vous-est-il
arrivé
de
conclure ce corps
au-delà
des mots
là
où se met en mémoire la fin
texte
en tête tétanisée par l'entêtement
irraisonné
de dire
depuis
l'intérieur en souffle
respiré
de l'incompétence du temps
ce
présent qui siffle la fin
de
la récré création qui couvre
le
sol de cette apologie
du
vomissement
vulgaire
en mitraillant
ce
dehors de la chair
pour
y faire son trou
en
musique s'il vous plaît.
Thierry
Texedre, le 15 janvier 2016.