Traversant
les murailles
de
la honte le grand
chambardement
qui
monte
ici-bas se love
dans
les bras de ma
béance
bonhomie du
coeur
qui se cherche
se
met à battre comme
une
flamme animée
l'instant
du recul éthéré
de
la dérive morbide
de
la mort qui prend
le
corps désoeuvré par
tant
de doute devant
le
dramatique bruit qui
court
partout où il brille
corps
soudé à sa dérive
corps
décapité face au
fracas
cacophonique
qui
rentre par tous les
pores
de la peau froissée.
On
cherche ce soulèvement
du
désir irréel qui frappe
au-dessus
de la tête pour
enfoncer
le bruit dans ces
orifices
ordinaires ordonné
par
tant de souffrance et
de
repli dans la caverne
traumatique
mais cousue
de
moins de plaies martyre
exorbitant
qui croit au lieu
invincible
du silence oculaire.
Thierry
Texedre, le 9 octobre 2012.