dimanche 26 octobre 2014

Femmes de Jazz




Jusqu'à l'insignifiance






Tronche couarde
du dit bruit urticant
qui luit dans l'astre
astringent et collé
au-dessus du lorgnon
grand ouvert tellement
horrifié de manquer
de larmes ourlet du
cuit culminant et
calciné qui remue au
sommet du crâne
dedans trépané par ces
ombiliqués menstruels
artifice de la conne
concupiscence à la
verge dure qui couine
et pète au nez du
tronc défendu allongé
les jambes fallacieuses
voilà le risque d'amputer
les sons depuis le sexe
con déconstruit et pis
de l'antre-aimée pupille
dilatée la vulve écoutille
se grise de trouer le
cul du sac ouvert en o
osé du sens dessus dessous
des mots zéphyr arôme
impudique de l'icône
arrachée au ventre de
la terre endormie ah ah
voilà le bien qui revient
à grands coups de vision
du corps tatoué par le
temps qui se débine
combine prostrée de
l'ostentation qui commence
là le désir joue avec la loi
juste retour de la mémoire
réveil monstrueux des
grincements d'os du corps
caverneux sous les coups
dubitatifs de la gifle griffe
biffure fissure et plis
éloignement de la douleur
touchée diminuée par
la prononciation et la
porte qui s'ouvre sur
cette musique en écho
répète après moi
les mots pour faire
fuir la douleur de
l'insignifiance sourde.




Thierry Texedre, le 26 octobre 2014.