C'est
dit, c'est deux pour toujours.
Si
l'air semble traversé par ce qui s'aventure
dans
un temps dissout droit irascible coït né
du
regard éteint dans l'évitement de ces sens
orage
ravageur oh tellurique fantasmagorie
qui
vous frôle avec ardeur et hardiesse pour
tenter
ce sacré qui franchit les rîmes de ces
cimes
infestées du diable de discours distendu
Si
de cet épicentre vient de se réveiller l'art
tant
décrié de la poussive et chaste parole
tournée
en dérision dans cette bienheureuse
danse
de ses lettres sinueuse et encartées
pour
distendre et dispenser la parole de ses
histoires
inconsidérées qui remontent aussi
là
dans une lassitude de respirer la vie chaos
transfert
trame transite tout tend à toucher
au
but bientôt belle elle fera face à l'infini né
néfaste
et fragmenté on y voit du voir opaque
Si
l'air prend des allures de rêve on entre en
état
de catatonie vice caché dans l'étreinte de
l'âme
avec le coeur pour toucher ce paradis
d'où
vont s'envoler les êtres élus de cette chair
qui
glisse imperturbable dans ce trou où la mort
est
résistance dans cette fin des temps où nulle
détresse
n'enferme la mort dans le ciel peint
Si
la couleur de la voix réside en ces maux si
vertueux
c'est pour que de cette guerre native
s'empresse
la vue de ce dont on parle intérieur
de
l'illusion en figure Christique en mots action
en
mots grave impulsion de nos sens par le corps
émané
et touché par la grâce au moment du sacré
souffrance
du temps de la possession vers quelle
tempête
vers quelle joie vers la mort déjà là au
début
jusqu'à cette tombe pour passer ce destin
par-dessus
les sommets éternels ivresse de l'un
Thierry
Texedre, le 8 décembre 2013.