L'oubli
La
seule gloire
qui
passe au dessus
de
ces têtes habitées
privant
le privé
de
ses archanges
jusqu'à
l'illustre
nombril
de la satiété
nomade
du sortilège
louant
la foi défaussée
pourquoi
l'éclair
du
jour humilié
vient
recouvrir l'élu
pourquoi
*
pourquoi
tant de cris
pourquoi
tant de vies
partout
en proie
à
l'écarlate épuisement
du
temps de l'escarmouche
retors
et disgracieux
l'oubli
est là honteux
emboîtant
le pas à
la
puanteur bombardée
de
l'indifférence forcée
comme
ces cariatides
au
vent équinoxe
perdu
de l'ignoble
concert
en frises
fissure
du destin
discret
partout où
se
révèlent les coups
hurlants
dans la chair
sculptée
au pinacle
de
la sève rêvée
pour
sortir du sort
désabusé
des cathédrales
exorbitées
par l’œil
en
trop du temps dissout
par
l'allégorie ouverte
plaie
béante du pli
qui
noue la consistante
conscience
de l'oubli.
Thierry
Texedre, le 1 avril 2017.