mercredi 15 octobre 2008

aspiration de la pesanteur


l'attraction de la pesanteur, H80xL67cm
photographie et peinture montage polyptyque
de Viviane Canggeloni


Vie du marasme vide sondé dans l'infâme géométrie du texte divinatoire transmission autour du sanctuaire sous-cutané désirant de la peau rituelle de cette peau passée sous silence qui va pousser le haut tête à respirer autrement enfantement de la béance inaudible de l'acte reproducteur action du terrain couche d'une opposition barbare au risque d'association culturelle qui court vers sa fin fine résistance du coin d'un corps suspendu à ses bribes de chair chassée cloaque risqué du trou sans fin de l'aspiration dans le rêve de la réversibilité ravage rature rotation pour ouvrir le corps à sa sexualité sinueuse station des sens sexes doubles doubles de la production trop tard de son sujet qui pense pour avoir été le signe seulement du temps pas de la vie pas sans lois seulement de la location lourdeur poids de la retombée d'une pesanteur en physique.

non-lieu


Steve Reich





collage sur You are (variations) de Steve Reich




Presque rien outrageusement rétréci le dire entre en transe rite ponctuel de la fin respiration du temps donc mort du moi mortelle fracture de ce qui va tempérer l'effacement d'une représentation de l'homme homme replié sous forme de déposition de la couleur dans les plis sang veines concision du dire qui fait mouche après cette mort vite menée vite repérée et transformée en un vide du poids ponctuel du temps de la vie irréversible sens du désir crépusculaire de toute vie visitée art perdu science derrière le corps sondé et déplié double hélice du coma attendu traversé de toutes parts par l'enfant né de la répétition du son multitude de l'air sous un temps béant ouvert avant la parole pour que la vue s'interpose au son dans le sens qui le met en acte sens multiple du désir polyphonique drame de digérer les signes d'une circulation du jeu des membranes respiratoires trouée de l'indice que penser relève d'une abstraction qui mène à la réclusion du temps sa fin dans l'espace esprit en demeure sauf à écouter la petite musique d'un répertoire allégorique où l'image du présent emporte tout corps sensible pour fondre sa masse dans le redressement de la multiplicité de sa terrible doublure risque de rencontrer l'étrangeté qui soulève le fond indiscutable de l'errance humaine de sa vision lisibilité comme questionnement et avance pas du franchissement de la constitution de l'inconscient renversement du pôle de la croyance monothéiste en un lieu qui se saisit du drame de l'imposture de l'inquiétante étrangeté.