mercredi 12 octobre 2016

La force de l'infini baiser



La force de l’infini baiser


Brancusi_le baiser (vers 1923-25).jpg



Sans le moindre doute l’étreinte frôle
ce cadavre exquis qui parle encore
en plus pour avoir manqué ce souffle
tout au long de la vie et même avant
dans cette vie intra-utérine austère
de l’assèchement du commencement
par l’entrée dans le ventre du père
et de la douce femme toute enceinte
par delà l’insistance même exorciser
fuite de sa plainte d’enlacer l’homme
pour mettre au monde le commencement
de la voix en double corps instrument
de la reconnaissance d’une audition
qui s’évacue en pointant le nez
de la naissance ordinaire mais su
sur cette satanée torsion satanique
de la vie encore étirée en étincelles
dans un acte une poussée de l’invisibilité
du né rencontre pour n’être qu’en vie
saoulé par les maux irrésolus dépense
qui convie à enfreindre l’oppression
de deux corps possédés par l’envie et
l’espoir de remonter à l’origine du souffle
du hasard par la force de l’infini baiser.


Thierry Texedre, le 12 octobre 2016.


Brancusi - Le baiser (vers 1923-25)







La force de l'infini baiser



La force de l’infini baiser


Brancusi_le baiser (vers 1923-25).jpg




Sans le moindre doute l’étreinte frôle
ce cadavre exquis qui parle encore
en plus pour avoir manqué ce souffle
tout au long de la vie et même avant
dans cette vie intra-utérine austère
de l’assèchement du commencement
par l’entrée dans le ventre du père
et de la douce femme toute enceinte
par delà l’insistance même exorciser
fuite de sa plainte d’enlacer l’homme
pour mettre au monde le commencement
de la voix en double corps instrument
de la reconnaissance d’une audition
qui s’évacue en pointant le nez
de la naissance ordinaire mais su
sur cette satanée torsion satanique
de la vie encore étirée en étincelles
dans un acte une poussée de l’invisibilité
du né rencontre pour n’être qu’en vie
saoulé par les maux irrésolus dépense
qui convie à enfreindre l’oppression
de deux corps possédés par l’envie et
l’espoir de remonter à l’origine du souffle
du hasard par la force de l’infini baiser.

Thierry Texedre, le 12 octobre 2016.


Brancusi - Le baiser (vers 1923625)