jeudi 8 mai 2008

l'apocalypse 1




















Moïse et le buisson ardent XIVe s. Haggadah dorée



Libre cours des choses allant chase
choix charrié au plus haut fait de cette
altérité humaine de la chaîne parlante
aidant sur le terrain fertile imaginé du
temps clos ici bas enfin le futur revient
comme l'a été celui d'avant l'un l'union
cause la castration cause du commun
mieux le véritable intérieur reste l'âme - du nombre
indice de ce qui va dépiter toute cette
raison et lui donner d'autres priorités - ce qui revient au présent
c'est là le coeur même et l'âme vraie - dire
qui est et du quoi de quel objet substrat
l'humain se souvient -il de cette image - à rebours
ce qui tombe sous le poids de l'ivresse
du savoir qui éclate de moins envahir - la langue
contre de la vulgarité de la circulaire
langue mais aussi de la linéaire langue - morte
contre une croisée des temps introduits
contre de la langue indécidable celle
qui est une sortie du registre de la lecture
intellection pour comprimer ce corps - continent
d'une pluralité des voix et des plaintes - de la fin des temps
crépusculaires changement comme ce
qui est somatisé tombe sous les coups
d'une musique comme symptôme car
nous voici dans un flottement musical
où les repères défilent ficelés feux fous
forçage fracassant d'une nuée d'anges
onde porteuse naissance nativité nausée
perte des repères sens retournés chair
de la césité comme fermeture de pouvoir - en moins
la parole qui s'éteint telle la flamme vie
champs dévasté de l'humanité agonie
mensonge de la voix cri ponctuée par le
feu intérieur montant paysage sombre
libéré des lois théologiques voies louant
l'accès au centre plutôt physique gènes
matière chair jouissance intériorité plutôt - l'extériorité
la vision horrifique et véridique du présent
contre la vision imaginaire autre paradis - de la quintessence.


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