Le Caravage (1571-1610)
la
décapitation d’Holopherne par Judith (1599 ?)
De
la décollation
Ô
Dieu plaie de la vie
Travers
de la mort
Usurpée
dans cet élan
Introduit de
la guerre
Prière
qui souffre
Au
plus haut point
De
ces lamentations
Oculaires
ou crépusculaires
L'air
irrespirable du temps
Découvert
d’un ciel étreint
Par
l’amour insatiable
Et
tempétueux devant
Ce
mur lamentations lues
Dans
cette illumination
Qui
tremble de voir ces corps
Si
paisibles la face cachée
Pendant
qu’une prière
Vient
rêver les tableaux
D'une
peinture qui voit
Ce
qu’un dieu déplace
Fracture
de la chair
Dans
l’être d’un sujet pensant
Sa
fin comme ivresse et sang
D'un
retournement phénoménal
D’un
gramme érotique
Traversé
par la matière
Insupportée
du corps saint
Danse
inaudible en tête
Hallucinatoire
dans sa décollation
Partita
de l’insoluble expiation
Qui
résonne par l’homme
Improprement
pensant
Sans
sa mise à mort
Comme
lieu de ce qui le pense.
Thierry Texedre,
le 10 juin 2019.
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