Vertige
d’un corps blanc
Trouée
du sordide excavé
Sorti
de nulle part et violé
Par
les astres et aussi
Rabattu
sur ces voiles
Austères
taraudés par le temps
Ce
corps blanc escamoté
Tend
vers cette sortie le pli
Polymérisé de
la parole
Qui
hante la chair chassée
De
ces démons crépusculaires
Doux
ciel matador du glissement
Vers
l’intérieur en jet
Voilà
le risque ontologique
De
réverbération du corps
Sur
le blanc comme plein
Lumière
de cette vie jet
De
la jouissance pénétrante
D'un
corps sujet de la plaie
L'être
vêtu de blanc le blanc
De
ce vertige qui s’agglomère
Au
risque du rien à la fin
Impénétrable
d’une mort
Sans
risque et sans âme
La
vie aussi se jette à corps perdu
Dans
une mort indélébile
Dans
un corps d’écriture qui n’a de cesse
D'installer
celle-ci au plus près du centre
L'en-deçà
de la parole comme chair
De
l’intériorité intentée du centre
Jeté
en pâture au jouir jubilatoire
Le
jouir d’un œil livré au ciel
À
la pandémie qui se rend
Tant
et si bien aux portes du paradis
Le
paradis ce partage qui se centre
Au
cœur de l’apologie le drame
Qui
tient le corps au blanc d’y voir
Ce
noir passer un temps à fragmenter
La
représentation parce qu’elle naît
De
ne plus voir le centre
De
ne plus passer par la rêverie
Pour
soulever un corps sauvage
Pour
l’emporter vers sa liberté
La
liberté d’élocution du sexe
Publié
pour donner du sens
Pour
l’érotisation de ses sens.
Thierry Texedre,
le 7 juin 2019.
artiste
peintre Emilie Picard (1984-)
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