Pulsions
Rétention
l'approche improvisée
le
risque d'altération est marqué
et
remarqué partout où la peau
cède
inoccupée et sèche
l'enterrement
du corps
n'a
plus lieu qu'au fond
indésirable
de l'expulsion
du
tremblement de la conscience
qui
souffle sur les écartements
entre
l'abominable et l'errance
la
chair du pourrissement
inhumain
qui ment pour rien
qui
ment parce que l'esprit
se
met à fractionner la chair
à
mesure que la mémoire
tombe
en extase sur le vif
quand
l'utérus se referme
moins
par la folle excuse
de
la pénétration vaginale
que
par une mémoire
qui
caracole avec l'image
collée
au vertige de l'audition
sauvée
par la parole ulcérée
la
parole qui touche au plaisir
d'achever
sa course dans le sexe
ça
tourne à l'apologie du ventre
affamé
par la soumission
au
désir qui répète que la vue
est
masquée partout à cause
de
la parole cause de trop
casser
par la chose close
la
figure peinte sang en coulée
sans
cesse remisée au centre
le
centre du dire refermé
sur
la représentation
sur
l'extension du né dans
l'outrance
de la répétition
qui
préfigure ce que la chair
n'a
de cesse d'altérer
en
trique du sexe inhumain
du
sexe avouant ses pulsions
livrées
au massacre de ces corps
dont
la puissance orchestrale
exprime
la limite du vrai
la
remise en forme du réel.
Thierry
Texedre, le 4 novembre 2017.
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