Messe
pour un temps de la possession
Sur
la pression
du
cul ouvert sur le monde
d'une
giclée post-opératoire
avant
une pluie d'acide
sulfureuse
mémoire
du
corps indistinct
instinct
de la commémoration
sexuelle
voir de l'opacité
du
fond réquisitoire
pour
une messe sulfureuse
le
corps chanté s'adresse à ces louanges
de
celles qui frôlent l'apoplexie
l'apologie
de la mort du langage
dans
l'essoufflement de la mémoire
vite
opiacée du H maudit
sur
la surdité du symptôme
inconscient
collectif
inconscient
subjugué du sujet
jeté
en pâture à la folie meurtrière
qui
soudain montre cet œil malmené
dans
une redirection de la perspective
giclée
sur le visage de la visitation
en
apparition du vrai crémation
de
la parole impliquée
dans
les couleurs du peintre
depuis
ce va-et-vient
qui
frappe à la bouche ouverte
et
béate l'imbroglio du temps
suranné
et compressé
par
l'empilement des os
en
terre d'illusion
lente
exhumation
de
ces os pressés
d'appartenir
à la mort
pour
l'éternité tressée
en
linge du jouir poussé
du
songe lueur des sexes
l'ensevelissement
de la morale
bat
tout son plein
ivre
le corps se retire
pour
lécher la monstrueuse
éjaculation
de l'écriture
en
mots maudits
marasme
de ces dents
d'un
rire moqueur
livré
à l'exercice dément
de
l'étreinte du viol de la chair
de
la chair qui souffre
pour
n'avoir jamais connu
l'envie
de monter sur les sons
en
musique pour taire la peinture
à
jamais pour laisser vivre
les
corps les beaux corps
le
temple de l'amour
dédié
à la prunelle
de
ces corps célestes
de
ces corpuscules
venus
de l'autre dedans
le
dedans du puits de ces âmes.
Thierry
Texedre, le 1 novembre 2017.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire