Bord
du temps
Au
bord sur l'astre
montré
commémoré
voilà
l'affaire née
en
compilations
et
superpositions
relique
de l'origine
au
bord s'étreint
l'irréel
l'entrée le lieu
de
l'absolu et de l'enfant
intérieur
dissolu du futur
fuite
en avant forçage
de
l'âge agréé par la peau
qui
suinte en sursis
encore
réfractaire
à
l'attentat du verbe
sur
un sexe apologique
posé
sur la feuille égarée
produisant
sans compter
l'usure
du temps
l'ultime
fraie du sang
qui
par flux dépassés
s'adonne
au plaisir
de
l'inextricable
polémique
de la folie
folie
de ces airs chantés
pour
faire taire le fou
qui
croit en musique
pousser
un soupire
avant
le grand silence
l'oscillation
verbale
qui
s'en fout du fou
farfadet
de l'épuisante
complaisance
la peinture
qui
vient immiscer
entre
le verbe et la peau
pour
faire taire ces cris
insupportés
par l'oral
ce
qui râle de l'abjecte
décision
de commémorer
sans
cesse l'art d'exister
en
raclant cette chair
jusqu'à
la somme
du
désir en jouir
rayé
du commun
pour
montrer l'être
dans
son ruissellement
qui
intente à la mort
qui
pleur tout son savoir
dans
l'occulte désamour
le
linceul promis
dans
quel enterrement
dans
quelle mémoire
de
la désaffection
de
la rétention du temps
de
la pointe du drame
qui
court et ose
passer
par l'inexplicable
désert
de la parole
de
la parole partie
par
l'anatomie
pour
refaire surface
en
surcharge de l'homme
partout
depuis l'origine
des
temps oppressés
foutaise
que le temps
comme
si nous n'avions
pas
encore décidé
d'en
finir avec le sexe.
Thierry
Texedre, le 30 novembre 2017.
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