Forcer
ce lieu impossible
parler
l'étreinte du texte
pour
tenter une sortie
dans
l'extériorité
du
silence vide
qui
prend en otage
cette
réfraction de la lumière
absolue
dans les songes noirs
du
redressement du corps
en
deux hémisphères
qui
se retournent
pour
parler en rires
de
ce gros avenant
collé
au siège de l’hérédité
frein
sur cette surdité
qui
commence à plaider
sa
décollation
coupant
cette parole
pour
l'éviter enfin
ne
plus jamais montrer
ce
qui monte du dedans
pour
engrosser les dents
acérées
de l'envie
dard
insupporté
de
la douleur olfactive
en
porte-à-faux
avec
le temps pressé
du
passage par l'infini
qui
prend tout de l'avant
afin
de rendre les derniers
instants
de la vie
souffle
indécent
ce
sens interdit
cette
course poursuite
avec
les jambes du tronc
blessé
de travers
esprit
de la déliquescence
du
bel être jugé par la grâce
de
sa belle étreinte
l'écriture
fantaisiste de ce pieux
racorni
par les ans
s’efface
d'une lecture lueur
de
derrière les oreilles coupées
en
catimini laissant au sang
la
place qui lui convient
de
circuler libre et irréel
en
eau des sens libres
du
vertige inégal au ras
du
sol perdu allongé et inerte.
Thierry
Texedre, le 4 mars 2016.
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