Sur
l'exquise détresse
de
l'exclusion
j'excuse
ce sacré
pour
ce qu'il m'enferme
de
paroles l'écoute
d'un
purgatoire ici-bas en rires
s'esclaffant
de toute ma peau
troussée
par mon sexe érigé
en
une profonde indécence
du
pourrissement lié
aux
frasques de la chair
j'en
appelle au paradis
d'excuser
ma terreur face
au
ventre de la terre
trop
gonflée pour me plaire
je
tourne et retourne
au carré du tableau
au carré du tableau
ce
schisme insoutenable
qui
me vautre dans un stupre
stupide
aux ardeurs
défendues
par le désordre
irrésolu
de la kabbale
montre-toi
esprit
inconnaissable
et tyrannique
je
t'exhorte à enfreindre
ces
ruts assermentés
depuis
l'enfer de l'enfermement
que
l'écriture entrain de nuire à
l'exercice
illisible de la lecture
foire
de ne reconnaître
que
sa peinture
ou
voit par les ans ce corps
cavité
qui crie
au
diable à pleines mains
ouste
que Dieu me pardonne
si
vous avez reconnu les sens
sous
votre bonne étoile
sens
interdits par l'infant
pour
le mettre en sommeil
oui
ce sommeil rétréci
par
ce qui pense l'interdit
on
vit alors de ce rien
de
ces myriade de paroles
humides
devant le con
trop
ouvert pour avoir jouit
de
mon prépuce pontificale
voilà
le seul remède qui enfle pour
décider
de l'avenir de l'homme
assit
devant celle
armée
de ces désirs vibrants.
Thierry
Texedre, le 3 mars 2016.
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