Pleurs
Crépuscule
du jeu
depuis
l'origine
du
cours de la vie
râle
irréalisé de
l'éternité
voile
ouvert
sur le né
duquel
sombre
le
corps dans le
vide
sidéré de la
douleur
vertige
caricatural
de la
gangrène
du lieu
là
où un corps se
met
à dénaturer
la
fin pour penser
perte
du présent
perdure
le temps
devenu
l'espoir
qu'un
esprit jeté
en
pâture aux nuits
impulsives
glauques
et
frénétiques pourra
raccorder
la chair
au
bloc caverne
du
dedans sombre
digitale
fracture
qu'un
corps noué
va
tenter de secouer
sur
les pleurs heureux
de
la plainte perdue
pendue
et rétrécie
au
cou du dire
jeu
endolori du
collage
de ces yeux
sur
l'indicible temps
tempétueux
traqué
de
toutes parts
jusque
dans les tripes
du
tripatouillage
infernal
jaillissant
du
rien devant
larmes
des maux
insoutenables
qui
font
de la folie
le
maître mot
rencontré
un jour
plein
de joie joli
cœur
ne vois-tu
pas
ce corps se
déliter
à mesure
que
la raison
vient
s'esclaffer
noire
introduction
dans
la surinfection
du
souffle fatidique
depuis
la fin c'est
le
coup de grâce
donné
sur la tête
revenue
de face
pour
montrer ce
que
l'art approche
la
figure indéfinie
du
lieu fracturé
dans
les plis du
néant
insoumis.
Thierry
Texedre, le 16 avril 2015.
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