Cornu,
le halo tempétueux de la réfraction des atomes sur cette terrifique
terre, frôle la capacité à rattraper l'au-delà, pour nourrir
l'imposante détention de la reproduction à dépasser la mort. Le
sordide attachement de la parole au corps, va camper le volumineux
désastre de la détérioration des cellules, pour fragmenter le
corps ténu, juste corps, jouant à l'infini ce musical raccord de la
chair et de la peau. Si le temps de la dépossession se fait plus
grandissante, c'est en partie parce que la vie prend pied dans le
sens, jusqu'au point nodal où la vitesse s'en prend à la mémoire,
la rendant impuissante à cause de cette vitesse dépassant l'esprit
d'analyse, esprit qui se fait doubler par l'irruption de plus en
plus compulsive de l'image sur une autre image, et ainsi de suite,
sans impulser de sens ni d'arrêt sur image (épaisseur qui a à voir
pour le coup avec la décharge). L'impossible ordre, et l'improbable
repli, vers une découpe dans l'exposition de ces images sans lieu ni
présent (la mémoire retiendrait un nombre restreint de formes pour
commencer à trouver quelque chose qui se voit comme une dérive vers
l'intelligibilité ; jette comme un discrédit sur l'image comme
seul montage d'un engendrement de la pensée vers un corps d'écriture
de la lisibilité. Fractionnement de la parole dans des allées et
venues du dedans et du dehors, pour exploiter un groupe d'images, les
rendre opportunes au risque de faire une association donnant un sens,
par la répétition des actions regroupant des images. Là, le cinéma
prend place aux côtés de la photographie pour amender cette vitesse
dans son infinité et sa cessation dans l'explosion en peinture du
corps d'écriture. La mort de ce corps semblant inexorable,
l'écrivain prendra part au renversement du sens de la parole dans un
sens : celui de l'écriture. De l'autre côté du miroir,
frôlant le corps martelé par les sons de la musique, l'irruption du
corps semble bien instruit d'exister pour bombarder le réel de ses
images impulsives : le corps tremble depuis l'origine de la
mort, miroir du renversement clôt et carré de l'extériorité du
corps. Un corps pensé peut encore s'évader dans des songes où la
rencontre avec des images pousse l'intérêt pour la vitesse à
déposséder celle-ci jusqu'à l'intelligence de la lisibilité du
corps d'écriture. Musique plurielle qui mène le jeu trop vite
illusoire de la pensée vers sa fin, dans l'indéfinissable
exploitation du vite infini, dans l'espoir inorganisé d'entendre
dire une vitesse de la clôture du mortel, comme départ de l'image
en ligne attachée, en accord avec la synchronicité de la
ponctuation, descente de lignes horizontales qui lèchent le bas
indécent de la pesanteur du coin droit au coin gauche comme
illuminé.
Thierry
Texedre, le 8 avril 2015.
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