Par ces chemins
inavouables
ritournelle impitoyable
l'arc
descendra sur la basse
terre
l'ondulation de la fin du
jour
ressurgit l'ourlet de
cette chair
racornie et rétrécie
justement
un certain temps là se
montre
l'apogée de l'esprit
délié corps
absolu du divin né des
astres
interdits l'univers
pendulaire
s'étend où râle la
pauvre vie
juridique qui ment sur les
lois
obscurs du ventre de la
terre
comme si l'ogre avortait
plié
devant la grandeur du
néant
coup du sort la vie va
s'évader
au seul moment de la
solitude
qui vient dans les mots
morts
par l'apparition du vide
voué
à respirer pour
tarabuster les
mains de la création aux
pieds
du divin ruse inavouée
chiasse
cœur depuis un corps
d'élection
cataclysme des veines
vérolées
ventre à terre la course
tourne
court parce qu'une parole
là
s'endort lentement
immergée
dans cet ourlet cousu du
sac
tortillé et plié et
déplié enjeu
de ces feintes qui te
noient
nocturne lumière des
songes
inavoués et voilà le
sort de ces
sens qui tournoient depuis
les
phrases immaculées de la
fin.
Thierry Texedre, le 19
avril 2015.
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