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insoutenable du trauma, vulgarité de la parole face au corps qui
suinte de tout son être. Ventilation du souffle extrême dans
l'apoplexie qui rentre dans cette chair inavouable. Connerie que ces
mots orgasmiques, tant que leur viol ne sera pas consommé. Voir de
loin l'inutilité de la foi, au risque de se faire sauter la tronche,
dans un monde comique, l'ordre interne se met en marche vers
l'asphyxie totale, contre toute attente d'une glissante jouissance
dans les plis de l'orgasme ; sexualité dramatiquement double.
Grande occultation de la peau qui sécrète la volonté de lentement
mortifier l'envie de sonder l'intérieur du corps élu. Temps de la
jubile excavation du sortilège insupportable de ces caressantes
ondulations sur la peau. Un silence tente de s'installer, pour faire
de la dissidence la vérité du corps martyrisé. Peine perdue du
cloaque que la parole installe entre les dents du déhanchement de
l'être infini du mensonge. On se ronge, et on défonce la vie, on se
pique sur les raccourcis du genre humain, enfantement du songe encore
trop jeune pour monter, par les formes alambiquées du pouvoir
érotique sur le pénis et la vulve, l'excitation sexuelle, le coït
primordial qui entre dans l'intime férocité de l'animal. Trou et
érection continuellement qui forniquent pour retourner le corps de
l'intérieur, pour comprendre la différence entre l'homme et la
femme, montrer ce que la peau fait voir en surface de son désir
ininterrompu. Cloué dans les schismes du cerveau inquisiteur, le
sens indiscret de l'amour semble se montrer en montant sur
l'indicible locution, avec ce corps narcotique. Tarabuster, courir
après cette force indécente de l'indécelable martellement de ces
mots de tête, jusqu'à leur vocifération, la maladie qui rumine ce
que le gosier doit râler à la fin, quand plus rien ne semble sortir
du sexe, magnifié dans l'impressionnante perversité de la
représentation.
Thierry
Texedre, le 29 janvier 2015.
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