jeudi 17 décembre 2015

Athénée



Maître du temps
tremble tué de tes
infortunes mortelles
par la conscience
inventée pour courber
ce grand retournement
de la création et
le coucher dans la glaise
du créateur qui fronce
de ses yeux atemporels
la naissance retournée de
la nouvelle création
cet ordre puissant
qui montre en
travers la lame
coupante des têtes
tombées le jour
naissant depuis
l'ombre rencontrée
qui revient en fantôme
du fond des tombes
un matin nourri
à foison par ces
mots émancipés
de la douloureuse
maîtresse attachée
au bien insoumis
tu marches jusqu'à la
conscience tournée
vers ces tiraillements
du futur flammes
de la vie qui entre
par les pores du Tout
touchant la Foi
au plus près de la
vérité du dieu vrai
de Dieu qui commence
accouche partout le temps
du drame qui vient
au devant de ce grand
ferment de la vie
pour exister partout
où l'être avance
son visage édicté
par les vents du temps
inspiré de Tout partout
où la vie étreint la mort
sans fin aspirant le
choc puissant des morts
qui reviennent mémoire
de la destinée engloutie
dans le néant volé
à l'esprit déferlant
par les hauteurs impunies
de la certitude des voix
qui inondent tout l'être
pour l'emporter dans
les nuées opaques
du rêve d'Athénée
qui sort du fond imbu
du Rien exalté par l'Invie.



Thierry Texedre, le 17 décembre 2015.







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