Maître
du temps
tremble
tué de tes
infortunes
mortelles
par
la conscience
inventée
pour courber
ce
grand retournement
de
la création et
le
coucher dans la glaise
du
créateur qui fronce
de
ses yeux atemporels
la
naissance retournée de
la
nouvelle création
cet
ordre puissant
qui
montre en
travers
la lame
coupante
des têtes
tombées
le jour
naissant
depuis
l'ombre
rencontrée
qui
revient en fantôme
du
fond des tombes
un
matin nourri
à
foison par ces
mots
émancipés
de
la douloureuse
maîtresse
attachée
au
bien insoumis
tu
marches jusqu'à la
conscience
tournée
vers
ces tiraillements
du
futur flammes
de
la vie qui entre
par
les pores du Tout
touchant
la Foi
au
plus près de la
vérité
du dieu vrai
de
Dieu qui commence
accouche
partout le temps
du
drame qui vient
au
devant de ce grand
ferment
de la vie
pour
exister partout
où
l'être avance
son
visage édicté
par
les vents du temps
inspiré
de Tout partout
où
la vie étreint la mort
sans
fin aspirant le
choc
puissant des morts
qui
reviennent mémoire
de
la destinée engloutie
dans
le néant volé
à
l'esprit déferlant
par
les hauteurs impunies
de
la certitude des voix
qui
inondent tout l'être
pour
l'emporter dans
les
nuées opaques
du
rêve d'Athénée
qui
sort du fond imbu
du
Rien exalté par l'Invie.
Thierry
Texedre, le 17 décembre 2015.
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