Ligne
magistrale du sort
la
station caressante lueur
damnée
du corps autrement
vague
à l'âme tremblement
es-tu
ce grand retour du son
qui
monte depuis l'au-delà
austère
de la peau vertige
depuis
ta fugue oppressante
de
la puissance des mots
sur
la vérité du ventre clôt
partout
où se prennent les
sens
à oser cette rencontre
avec
ta gloire amour es-tu
la
pendaison de la mort
à
trop savoir cette chair
depuis
l'intérieur la vie
est-elle
la lumière dont on
ose
encore dédier à l'envers
depuis
la mort en chants
le
lent recouvrement des
plaies
par la douleur impie
en
vertu de quelle rencontre
le
temps chasse les mots de
la
postérité de l'homme
debout
par le plus grand
des
hasards pour mieux
se
coucher sur le lit du
plaisir
astreint à la parole
parole
usurpatrice de l’excès
orage
qui monte depuis ce
délit
aux prises avec la peau
qui
parle plus fort pour plaire
au
renversant tableau sourire
signant
le regard qui pleure
toutes
les larmes de l'espace
conjugué
à tous les temps.
Thierry
Texedre, le 3 décembre 2015.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire