Pauvre
corps détenu
dépenaillé
étourdi
par
ces affres rendues
en
surfaces dessinées
nées
de l'émergence
du
traitement insidieux
de
l'irréalité de la chair
pause
de l'irréductible
massacre
du dedans
arraché
aux branches
mortes
du temps tiré
d'affaire
à cause de ce
risque
d'exploration des
veines
du fourmillement
pulsionnel
en sang en
manque
marmonné du
plein
arythmique causé
par
l'échéance meurtrie
de
la vie ininterrompue
pas
si dramatique le lieu
du
corps plein se tient
là
comme si de sa veine
allait
tomber tout le poids
insistant
de la chair masse
monstruosité
de la chair
qui
succombe devant l’œil
principe
d'occlusion de l’œil
qui
tentera une dernière fois
de
s'initier dans un creux
insupportable
de la découpe
verbale
pour explorer ce vrai
ce
départ en vrac du temps
le
tétaniser pour vivre à plat
surface
reconnaissable de
ces
nombres illégaux qui
comptent
en calculs savants
ce
ras de marée humaine
dans
le grand jeu amoureux.
Thierry
Texedre, le 1 avril 2012.
2 commentaires:
You are right Thierry. It is a human tidal wave. And love is the game.
SophieD
Hi Thierry,
You like Arvo Pärt and Gregorian Chants? Me too!
Best regards from germany - portraits_2null
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