Un
vent violent
vrille
les corps défaits
dans
leur peau ténue
possédés
par ce masque
opulent
et suave transit
par
cette fièvre chaude
d'une
étrange sueur
surexposé
surexcité
le
corps s'ouvre en
apothéose
apostrophé
sur
l'autre authentique
la
corde est tendue
elle
se casse vrille tend
attendue
par cette peau
lézardée
choquée cloque
apparue
par l'essentiel
dense
de ces tiraillements
intermittence
du désir et de
la
peur insoupçonnée du mal
entré
dans une jouissance
insurrectionnelle
on tape
les
corps se raidissent pour
rendre
à l'âme toute son
inusité
l'âme affadie se plante
inutile
et ignorante elle cause
la
perte du corps devenu
autre
d'un corps soulevé par
les
ténèbres de la pulsion de
mort
tout semble s'éventrer
se
dissoudre s'enlacer
se
tortiller se rétracter
s'évanouir
se neutraliser
s'effiler
s'évader
s'ériger
en loi
seule
vérité
dans
la peau
de
l'être.
Thierry
Texedre, le 30 mars 2012.
1 commentaire:
This was an interesting piece. I have read it several times. I like the moodiness and the violent flow and ebb. There is a compelling mix of emotion, feeling and a finite truth.
SophieD
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