Une textualité qui recherche en permanence son écriture et sa peinture, sans toutefois entrer "en représentation", le lieu ? Une musicalité, pas dans "le son" d'une lecture qui reste aléatoire, mais dans ce qu'un sujet peut de penser: où en est son image, la scription ?
Peinture/Musique
mardi 8 janvier 2008
Un temps parlé
D'Edgard Varèse (1883-1965), la première oeuvre
hybride pour bande magnétique et orchestre,
"Déserts" est jouée en création mondiale au théâtre
des Champs Elysées le 2 déc. 1954 sous la
direction d'Hermann Scherchen. Varèse a inventé la
musique contemporaine, il fut un grand visionnaire.
Un temps parlé I
Comment sortir de cette production de
thèmes, de sujets aussi variés soient-ils,
comment résoudre cette énigme qui veut
que chaque fois qu'il est abordé, un
événement peut devenir très vite un réflexe
et une mode, une approche qui nourrit les
illusions des pratiques économiques dans
le Tout Social, sans en évaluer pour l'heure
ce qui sera l'Histoire, le Mythe ou l'Idéologie
ainsi transmissibles. Si ce n'est par l'écoute
de ce que l'oeil vous donne à voir par sa
transsubstantiation. Il n'y a pas de paradoxe
entre ce que l'oeil vous fait voir et ce que
l'oreille vous permet d'entendre. Car de l'un
à l'autre il y a cette transformation qui passe
par l'Esprit rivé à son pensant (un corps), pour
dans ce passage de l'un à l'autre venir rendre
intelligible toute nouvelle image, mais parce
qu'il y a langage, du parlé visionné donc
écouté du son qu'un Esprit est d'Etre pensant.
Sans ce son pas de pensant. L'Esprit ne peut
avoir lieu sans son lien à la parole, mais ce
lieu n'est pas l'espace restreint du temps court.
Entendre n'est pas écouter mais définira plus
en amont ce que l'inconscient va trouver comme
ramassé: le sens, qu'un signe va rencontrer dans
ce temps court. Si un signe c'est ce qui se répète,
c'est par cette même répétition que le son,
l'écoute va produire de la loi: la parole liée au
Verbe livré en cela au langage du temps court.
Le Verbe fait Loi n'est pas légitimé par un temps
court, mais par le temps long, celui de l'Eternité.
Le dualisme des deux temps est absolu et le
discours n'est pas celui du temps long. L'Esprit
seul peut transmuer le passage d'un chant à une
loi et d'une loi à un temps long. Un texte qui est
un temps long est double par la connaissance
qu'il peut donner au Sujet pensant. Cette
connaissance passe par la lecture de la Matière
qui est la chair de ce corps pensant. Ce sujet
pensant contient en ces termes l'âme, l'essence
vitale, le Plein qui se déverse dans le sang
transfiguré par Jésus Christ comme d'une
visitation de l'Esprit par tout pensant trinitaire.
Mais en passant par l'écoute, la voix la voie réelle
s'il faut parvenir à ce que l'écoute devienne la
première des deux perceptions (la vue , l'ouïe).
Cela devient une "vue" sur l'engendrement de
l'écriture, de la cursivité de l'écriture linéaire, et
par là même, une importance à la lecture
transversale des énoncés, ainsi "noircis" dans leur
chute; et l'éclatement des lettres en surfaces
apposées les unes près des autres pour faire texte.
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