Une textualité qui recherche en permanence son écriture et sa peinture, sans toutefois entrer "en représentation", le lieu ? Une musicalité, pas dans "le son" d'une lecture qui reste aléatoire, mais dans ce qu'un sujet peut de penser: où en est son image, la scription ?
Peinture/Musique
vendredi 11 janvier 2008
Un temps parlé
Le temps dévoilant la vérité 1615-20 Charles Dauphin 142x108 cm
"L'allégorie semble vouloir dire que l'écoulement
du temps est nécessaire à la manifestation de la
Vérité. La Vérité est drapée de bleu, le Temps est
vêtu de rouge vif."
Un temps parlé 2
Les interférences ou les interactions des projets
d'expressions écrites vont dans le sens, ou vers
un appauvrissement du site scriptural, au profit
d'une oralité éduquée et dépendante du seuil
de l'écriture prédicative. Notons que cette
recherche d'une écriture dont la communicabilité
reste à démontrer, est asociale, ne va pas sans
sombrer dans une reconnaissance formelle, et
dont les rythmes qui la génère donnent le pouvoir
d'un temps entre la représentation et le sujet de
cette reconnaissance. Le sujet est donc une
individualité commune à chaque être parlant sexué,
c'est-à dire masculin/ féminin, singulier/ pluriel.
Nous sommes loin de l'humanité pensante, ou des
masses populaires des idéologies globalisantes
calquées sur le code religieux. Les bases sociales
et culturelles ne sont pas que transversales aux
rythmes des corps pensants. Il y a aussi comme
une verticalité qui opère un retour sur la subjectivité.
Des disciplines comme le structuralisme et la
psychanalyse vont débloquer le sens que
l'inconscient découvre: l'avortement de tout dire
sans un continuum dans l'infinité pensante de toute
subjectivité. L'écriture risque en retour de perdre sa
Loi, le nom n'y suffisant plus à recouvrir une Nativité
par une autre à ne plus y voir que l'objet qui perdure,
et pas sa jouissance. D'un développement en dehors
de la langue, parlée, comme productrice de sens
labial, d'une lecture oblitérée. Pour sortir la respiration,
ce corps perdu récitera syntaxiquement, dans une
écriture virtuelle, pour mettre en forme un sujet ouvert/
fermé et pris depuis un délire pour dans un autre délire
re-présenter. Là, l'Image-auditive va pouvoir jouer un
rôle dans la structuration commune/unitaire de tout
corps pensant. Ce qui va en découdre avec l'Être qui
fait surface en retour. Une représentation diachronique
comme au cinéma, ou synchronique comme dans un
tableau: pas de représentation dans le Vréel, c'est-à dire
le vivant qui hoquette, action qui acte, qui secoue
quelque peu. Tout cela pour dire que nous devons
produire une littéralité dans l'écriture, qui fasse loi, par
un travail du pulsionnel et de l'inconscient, de l'unique
et du commun, qui engendrent mémoire et social,
dépense et loi, harmonie et abjection dans l'étrangeté
du mouvement ; dans le Vide de l'Univers.
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