samedi 13 octobre 2007

De la chair sans fin 10/13, la dormition.



















la dormition 1995 Thierry Texedre 100 x 109 cm

De la chair sans fin 10, la dormition.

Dans l'infini sont les corps que la pesanteur
irradient et consument des corps qui sont
voués à rompre avec la chair pour faire de
la connaissance un lieu qui monte qui réside
qui résiste au passage de la parole humaine
qui prend comme une invitation à forcer ce
lien au pensant le forcer en peinture jusqu'à
ce qu'il soit au delà corps et âme et fame et
femme et Dieu

dormition

la dormition relève le défi que tout social va
emporter dans sa disposition à engouffrer tout
espace et toute lisibilité relative au commun
en ces termes cette dormition tient bon comme
elle prend le temps pour substance pour matière
et même le pensant y va de sa subjectivation
naissance même d'un sujet que la chair touche
et tourne dans la finitude du temps de la
connaissance l'intellection ne fait que donner
sens dans cette affaire à la dormition d'un sens
rythmé par l'entendement le son rivé à
l'aveuglante chair qui domine tout corps
station dans son allongement scriptural voila
une autre révolution qui fait refroidir les corps
les plus envoûtés cette fois c'est bien le centre
d'un débat social d'un rite sur l'espèce qui a su se
dresser pour voir l'au-delà se voir chassé par le
rêve le rêve qui a dû surgir à son tour pour
éveiller le corps pensant et le veiller avant sa
montée son impression en peinture

ça passe par la chair

passer du rêve à l'imaginaire peut conduire le sujet
à faire du volume au niveau du symbolique donc
d'une représentation structurable c'est à cette
substitution que va prendre place la chair pour
tenter une identification du pensant sur le corps
taraudé dans la mesure ou il peut enfoncer un coin
dans cette matière filtreuse de corporéité de chair
le rêve prenant appui sur la veille c'est à l'imaginaire
que revient le droit avant la lettre de tenter une
représentation du corps par bribes peut-être par
membres certainement du nombre de ces morceaux
liés à leur lecture à travers cette psychanalyse
mais pas encore à leur subjectivation c'est une
autre approche du désir délit du délire mais pris
dans la figure dans un coup pour rien où
l'enfermement n'a pas lieu ça passe par la chair
s'il manque le rêve de passer à côté du rêve qui
l'occupe ça parle pour dire mais ce passage du rêve
à l'imaginaire tient bon tant que le corps est un
sujet livré à son fou pour tourner pour vriller
l'image jusqu'à tremper ce corps dans le magma
informe (qui est formé sous la vue) de la matière
pensante celle qui prend le temps pour trouver
la respiration du corps charné en chemin sur le
champ du désir qui n'a que faire de l'imaginaire
trop substantiel pour reconnaître la chair le rêve
lui étant à l'autre bout de la chaîne là où le parlant
n'est encore que pulsion que gène et oui il s'y lie.


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