mardi 3 avril 2007

à quia, premier mouvement 2

à quoi il impose la question
toujours en mouvement
mouvoir ensemble devant
sa séparation du ton tonal
en insistant sur l'ouverture
qu'un corps va tenter de transparaître
être après sa longue évasion
de sortir impossible de retenir
pourtant en souffrant de tout dire
dire on ne peut plus dédié
à cette folle parole qu'elle proclame
qu'elle exerce sur lui sur sa vision
visiter la vision qu'une parole tait
de la taire pour qu'elle arrive ici
lentement longuement énumérant
le va-et-vient d'une ode d'un lieu
et que l'ensemble créera le corps
élu ça va se soulever ça va irréalisé
nommer à quoi faut-il s'attendre
sinon sombrer dans ce vacarme ce son
indésirable qui opère une expulsion
excisés qu'ils sont et vont au second plan
pour en sortir pour se lier entiers
à deux à cet exergue à ce fracas
de mots qui convoquent la loi
soit qu'il en soit ainsi pour toujours
soit qu'elle suppose qu'on sonne le glas
jamais de ces deux choix démontrés
l'un comme l'autre ne partageront
on ne sait qu'elle musique parole
par ici par là au plus près du rite
majeur qu'un corps envahi
ira inonde de sa chair peau
au lieu d'une indécision allons
commençons le seul traitement
en tant que sens humainement
en pensant que trois corps vont
rendre l'affect coupable d'un seul
qui a dit qu'un dire s'écoute
qui a fait ce qu'une parole est
qu'elle soit l'être n'a pas reçu
l'audition qu'un corps déchu
seul puisse rendre véridique
ouverture écho en réserve
de la chair faite entendement
son sonner le glas avant qu'elle
essaie de soustraire au vrai son réel
elle le réel qui opère par bribes
par chair interposée par dire
masquant étirant le chassant lui
l'autre le corps être elle qu'elle
peut ne pas entendre à qui la faute
sauf à s'y remettre au traitement
au choix à l'éternité comme site
situé s'y trouver s'y décrire s'y
reconnaître enfin quoi quelle fiction
attention mesurée calcul des idéalités
calcul de l'image qui tue la tue
celle qu'un corps peut lui avouer avorter
sa prime origine ça y est c'est là
la naissance se fait remontée çà sent
elle divinise elle est à l'origine c'est
la seule vivante vérité à qui on dit

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