Oh solstice
Plaie du plaisir
la religion plaît
cul dressé sur l’arc
de la croix vide
du vide qui s’enfonce
dans la tête le cul
pour dessiner l’esprit
qui croit au plaisir
la musique miasme
suspendu au temps
pour vivre ce vide
dans l’indifférence
de la reproduction
plaie de la surdité
qui frappe le corps
cavité pulsionnelle
de l’esprit tiraillé
il en naît abscons
tel un refuge
telle une religion
aux lois illusoires
juste pour faire sens
voile obscur
vil visage usité
par tous les membres
de la reconnaissance
ça coupe court
ça tremble transe
à la découpe
l’histoire reconnaîtra
alors le con
qui vole la croix
pour se branler
le cerveau en vie
ça court partout
après le plaisir
manqué et après
en jets un 14
de tout temps
les corps s’achètent
les guerres aussi
pour en finir
avec la religion
l’image démultipliée
reconnecte
ces beautés
obscurantistes
et odorantes
du sexe qui oscille
au calcul de la dépense
temps du jeu
jeté aux déchets
de la prière
l’amour de quoi
de qui l’autre rit
fendant la gorge
pour avaler
le lait froissé
dans le lit
de la chair
dans les plis
du sang
en coulées
qui coagulent
juste ce qu’il faut
de respiration
baisé de braise
de bout en bout
en mouvements
qui tournent
se retournent
prient la violence
de ce soulèvement
cris cathartiques
du redressement
qui l’écartèle
l’étouffe
le gland durci
jusqu’au sang
celui relique
et fantasmatique
en tourbillons
de langues
en paroles
ressorties par
des yeux exorbités
au solstice qui court
piqué à l’overdose.
Thierry Texedre, le 9 juin 2025.
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