Sergio
Moscona (1979-)
artiste
peintre né en Argentine
vit
et travaille à Quito, Equateur
Le
corps crépusculaire
Athée
et ténue la nudité
Surexposée
s’enflamme
Dans
l’infini dessein désuet
Le
destin du dessin
Qui
s’étire se soustrait
Et
se soumet au tremblement
De
la main sulfureuse
Pour
expulser pour jouir
Sur
la blancheur l’étalement
L'exaltation
de la figure
Insoluble
de la dépense
Entrée
dans l’invertébré
De
la séparation des corps
Sous
quelle haute tension
Tant
que ces fils illicites
Vont
et viennent vociférant
Par
tous leurs ébats bannis
Par
la censure insensée
Du
nu défendu par l’autre
De
face ou de la tête
Aux
pieds en suspension
Du
tremblement de l’œil
Qui
voit par derrière et
Le
rentrer pour le cacher
Du
risque c’est l’enfantillage
Plaisantin
de la naissance
Qui
s’agglomère à mesure
Que
l’art s’enflamme
Contre
la censure
Forclusion
du corps entier
Jeu
contre ce non-dit
En
train de naître
Là
gît la conspiration
Un
temps de la vaine
Impression
du corps mortifié.
Thierry Texedre,
le 22 mai 2019.
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