peintures de Léo Dorfner
Ce
n’est jamais l’été
Tirer
dans le champ
Plage aseptisée
Police
partout
Invitation
au régime
Autoritaire
autrement
Parler
jamais du vide
Qui
se frotte
Aux
ailes de la pensée
Partisane
du drame
Du
méli-mélo frappant
L'intérieur
du tronc
Caverneux
claquant
De
tous ses ressorts
Sur
la peau démontée
Celle
qui se tend
Pour
gonfler et durcir
La
police du monde
Menstruelle
et publique
Polémique
sur le temps
Dépecé
au rite ravagé
Là
est l’instant de l’éradication
Qui
divise à dessein
L'interminable
forclusion
De
la parole qui feinte
Dedans
dans le corps d’écriture
Vomi
depuis le crépuscule
Jusqu'à
l’aube d’un printemps
Révolutionné
c’est la nuée
Qui
court sur les plaies
Terrorisées
et des cris
Abjectes
de la possession
Sans
fin d’un corps déshabillé.
Thierry Texedre,
le 24 avril 2019.
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