Stéphane Mandelbaum (1961-1986) peintre néo-expressionniste belge
Le doux tremblement de l'inadéquation
des corps
« Dans quelle danse des corps
s'étalent et côtoient l'esprit délibéré ? Dans une rature
de la face, celle cachée du fond inintelligible. Pour passer par ce
sexe clos, c'est-à-dire sa mise en abîme de l'action d'exclure la
transgression sexuelle en touchant à la rhétorique de la
pénétration. Corps multiples qui se soudent en un trauma, trop
illuminé par cette feinte, celle de la mise en lumière de cette
chair grande-ouverte, en passant par tous les états de la gloire
d'une jouissance trompée par la vue qui touche à la mémoire (à y regarder de
trop près, semble-t-il), et défigurer par une pluie incessante de
larmes collant au visage de la grande mort mise en boite, ce sacré bon sang
de con, cavité carnassière. »
Thierry Texedre, le 29 mars 2018.
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