Les sexes sirupeux
Poussé
par les regards
convulsés
de l’amour
toute
étreinte sans retenue
l’orifice
ébahi s’envole
l’indécente
contagion
vers
d’autres sphères
d’une
affaire sans foi
c’est
par la nudité
l’immersion
dans la fente
cadencée
le retrait du désir
qui
en implore au droit
le
montrant du doigt
contre
ces sussions
vertigineuses
à l’envers
l’être
renversé par ces jeux
ces
caresses du con au pli
de
la verge redressée
en
mille sucs à venir
des
délices sur la vulve
humide
à cette heure
quelle
grandeur que ce
lent
plaisir qui entre mots
indiscrets
et attouchements
se
mêlent dans la disgrâce
sur
la peau vertigineuse
l’écartement
des corps
hybrides
vont pisser
sur
l’air du temps
les
sexes insoumis
sortent
un après-midi
poussés
par l’envie
l’extrême
étirement
de
leurs abus enflammés
jusqu’au
petit matin
les
draps froissés
sont
jetés par dessus
cette
frivolité l’errance
le
sommeil le resserrement
des
chairs sur l’amant.
Thierry
Texedre, le 26 octobre 2018.
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