Bouscule
Suinte
ces pleurs
apocalyptiques
du
corps insoumis
vertige
septique
du
dénie incompris
suinte
ces pleurs
du
grand tremblement
vers
l'étoile à l'heure
trou
dans le sang
consumé
la fleur
ouverte
du temps
suinte
ces pleurs
pousse
de toi à moi
la
raison prend
le
large ver à soie
pourquoi
tu rends
corps
et âme moi
qui
bouscule le vent
suinte
ces pleurs.
Métro
passé
Sur
les orbites incestueux
les
rivages obscurs
de
la déesse l'illustre
amour
de l'émerveille
de
l'envolée en disgrâce
de
ces thèmes ancestraux
qui
prennent le métro
jusqu'à
la source du bonheur
juste
au milieu de l'apothéose
de
la voix le chant en symbiose
des
doux baisés un temps
présent
avant le sommeil
trou
béant du départ
pour
l'éternité
pour
passer par le chat
de
l'aiguille décousue
tremper
dans le bol
le
pain de ce jour
qui
de nos larmes déclame
un
mot à en avaler les pensées
obscurcies
par le présent causé.
Thierry
Texedre, le 25 janvier 2018.
CRIS - point d'interrogation, dripping, 115 x 80 cm
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