Sur
ce court instant,
voilà
bien le cours des choses tant désirées et en rêve.
Sans
regard ni paroles,
l'art
s'évade depuis l'astre parlant ce recours au travers.
Traversée
de la ligne qui montre l'avant,
ce
qui sourdement retient ce souffle pour continuer à danser en
apesanteur,
ce
sacré sexe remisé pour plus d'expulsion du corps ;
quatre
à quatre descendre les marches du désir.
On
entend ces récits depuis l'école des arts de la litote.
Pourquoi
pas en exaltant le vice que des sciences exactes proposent de l'objet
déconstruit pour faire taire l'homme envoûté.
Travail
soigné de l'exercice qui consiste en une puissante démonstration de
la propension à résoudre ce qui jouit ici bas,
devant
l'éternelle monstruosité du chaos qui défile,
comme
une armée bien entraînée de ces fourmillements intérieurs au
corps visité par cette chair incarcérée dans l'épaisse fumée du
vraisemblable parcours de la vie coupée entre socialité et
animalité contre cette bestialité parvenue dans l'esprit qui pense
pour avoir cédé à la mort.
Ça
touche au cadavre exquis dont la flamme immolée de cette âme
infortune danse,
autour
des restes balayés en cendres jetées aux quatre vents.
On
touche à cette dérive en raccourci,
rencontre
avec une sortie du travail dévoilé comme si d'aller plus vite pour
passer à l'entendement de l'écho en sourdine,
qui
frappe à la porte, et se passait de cette mémoire fragmentée,
pour
enfin montrer la mort avant celle vraie du corps, la monter en
rêveries comme objet de l'essoufflement,
dans
l'assourdissante lumière qui s'éteint au moment du sommeil.
Allongé,
le corps en appelle au risque insurmontable de ne plus jamais parler
la langue du corps, celle de l'étrangeté hallucinante des sens au
milieu de nulle part, perdus pour n'être jamais qu'en travers de
cette marche illuminée de l'esprit sur la chair, elle aimant plutôt
la danse.
La
folie inhume l'indécence fondant sur le regard fixe qui se soustrait
à l'image radicale de la cogitation,
pour
incendier,
risquer
de se battre avec les ombres de la mort installée partout où rôde
la parole ignifugée de la prédication verbale.
Autres
danses,
pour
un rêve impuissant à montrer la vie au présent.
On
tremble encore à l'idée qu'un ressort du cœur travaille avec la
pensée,
saut
installé et étalé au grand jour, pour frapper sur l'égalité des
maux figurés dans un recours à la peinture,
comme
succédanée de cette danse macabre.
Thierry
Texedre, le 16 avril 2016.
le jardin de la mort Hugo Khnopff 1896
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