Choc
et tocs d'une cavité qui s'esbroufe en appel au plus offrant, raison déraisonnable; là, le temps s'évade de ces marasmes qui inoculent
à l'ostensible vie la peur de continuer l'inévitable danse de ce
sens qui vous rencontre, celui du dépaysement vital du corps
macabre. Tragédie de ces recourbements incessants vers une fin qui
pousse le jouir dans des retranchements inavouables (là reste encore ce mystère inexpliqué aujourd'hui: comment le jouir peut-il, via la chair, se soustraire à tant d'images érotiques?). Enfin, le jour
dit, c'est bien une translation qui a lieu; de sa concomitante ivresse, pour salir l'espace de l'esprit demeuré réel au regard de ce qui le met en situation de jouir.
Renvoyer cet insupportable esprit aux temps reculés de l'invention d'une mémoire. Morbide mémoire qui tremble plus vite que sa somme
rétrécissant à mesure qu'on avance dans ce pouvoir dire immaculé,
violé, raturé, rayé de toutes parts par un peintre qui cherche le
nom, sur quelle toile tendue à l'aune de l'éclaboussure de la
parole en face de la toile; renvoyée au dire insidieux de la loi qui clôt
l'immersion de l’œil en tremblements et clignements, pour
contredire un dire naissant au centre du corps arque bouté sur la
chair diaphane. Partout se mire la chair, vertigineuse, forniquant
par opposition à la jouissance de quelque représentation de chose;
chose, la chose, la force béante du corps dissout dans la couleur
mise en chair pour lentement fouiller dans les doutes horripilants du
temps béatement griffonné par la main qui tremble, de dessiner
l'être.
Thierry
Texedre, le 1 juillet 2013.
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