Ce qui a été plus fort que jamais
ce qui depuis ne l'aura pas été,
l'homme envahit de cette pensée
et apeuré de sa première image
chassa, parcourant des contrées,
passages où l'image n'était pas,
se ruant dans des espaces étrangers,
étrangeté que parcourir tous ces
mondes dans l'irréalité de ses
songes, ayant perdu à jamais
l'image infestée insoumise et
invisible. Il se fond alentours pour
faire corps avec elle. Ne peut se
détacher de son objet en songe.
Il craint de le perdre, il trouve
en marquant son corps la chair
et ce qui en coule un sang rouge.
De ses doigts il disperse autour
de la plaie la couleur encore
chaude et douloureuse; il pense,
il marque, il sait sa chair comme
une vision et crie en retour il entend.
Une textualité qui recherche en permanence son écriture et sa peinture, sans toutefois entrer "en représentation", le lieu ? Une musicalité, pas dans "le son" d'une lecture qui reste aléatoire, mais dans ce qu'un sujet peut de penser: où en est son image, la scription ?
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