Ronald Ophuis (1968)
Artiste
peintre hollandais
Violence
Prêté
par un corps
Feutré
un corps attaché
La
lecture du temps
En
impose avec les frasques
Du
glissement sur la peau
D'une
main tendue
Maintes
fois serrant
Le
vice caché du temps
D’une
peinture qui sort
Par
les pores de la peau
Il
est jeté ce sortilège
Ventre
à terre pour
Laisser
pourrir
Une
sempiternelle
Expulsion
du dedans
Dans
un sang contracté
Des
coulures en peinture
Pour
y voir les couleurs
Et
lire ainsi la folie
Qui
frôle l’intemporalité
Que
le peintre exaspère
Par
l’inondation le réel
En
train de se jouer du temps
Tempête
sur la toile au loin
Passage
vers une monstruosité
La
prostration des corps depuis
Leur
initiation au risque
D'encombrer
la vérité
Quelle
visite d’une vérité
Le
bien fendu de la peinture
Qui
peint à trop y voir depuis
Cette
reconnaissance
De
l’ensevelissement
Toujours
d’un présent face
À
la toile encore à peindre
Et
la tension naît du corps
Suspendu
au jeu des atomes
Qui
forcent le plaisir qui en tombe
Étranglé
par la fin
Celle
du début du corps
Dénoué
délivré
Par
l’œil étreint.
Thierry Texedre,
le 6 mars 2019
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