Fuyoko Matsui (1974-)
artiste peintre Japonaise
“Selon Matsui,
"en faisant revivre à répétition des traumatismes, la mémoire
traumatique peut être" traitée "." En outre, en
créant un sujet qui peut tolérer des quantités infinies de
douleurs, Matsui pense qu'il est possible d'éviter de se
blesser soi-même. En
outre, Matsui a catégoriquement répété à plusieurs
reprises qu'elle n'avait aucun intérêt à dessiner "de jolies
choses". "Je n'aime pas l'art sucré et mignon".”
Vol traumatique
Depuis
cette chair beauté
Finissant
par insulter la mort
Un
corps se retire tel
Un
territoire impropre
Terre
d’asile d’une danse
Qui
feinte avec le né
Improbable
et traumatique
Puisque
l’énoncé s’y plie
La
langue s’en saisit
Plaçant
sa violence
Dans
une mise en vie
Depuis
sa fin sa mort
Comme
déterminant
De
la parole déshabillée
Sa
nudité ouverte
Scarifiée
et blessante
Pour
un sujet qui fornique
Tant
qu’il n’a pas compris
Que
la naissance c’est la mort
Et
la mort c’est la vie
Encore
stressée par la beauté
La
belle affaire du temps
Qui
s’en prend au vertige
De
la béatitude intérieure
Viscères
d’une mise à jour
Du
sang jeté au discrédit
De
la voix qui jouit
Parce
qu’elle sort
De
cette naissance
À
l’envers par cet œil
Qui
voit de travers
En
analyse contre
Un
réel atomisé
Le
réel entrain de
Finir
par oublier
Que
la mémoire elle
Se
sort viscérale
Pour
parler doublure
De la douleur sans cesse
Rendue
au pinceau
D'une
peinture
Qui
intervient
En
mémoire de
La
mort impossible.
Thierry
Texedre, le 11 février 2019.
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