Christian Girault, peinture “Unhappy girl”, 1981
Pleurs
fantaisistes
En
plein le corps se vide
Lecture
introspective
Sur
ce corps cavité
Coupé
de son plein
Plénitude
qui saute
Sur
l’axe corps-pensée
Plus
on feint moins on
Respire
le dedans
Derniers
degrés depuis
L'impossible
lecture
D'un
corps marchand
Marchandise
pour avaler
Ce
ressort cette vie
À
peine voilée le ventre
À
l’air ouvert à l’œil
Rétréci
à pouvoir voir
Quelque
chose de neutre
Le
neutre du temps présent
Qui
ressort de ces éventrations
On
croirait que le corps
Est
bon l’anthropophagie
Montre
ces pleurnicheries
Ces
espaces où la peur
Commence
à s’interposer
Au
centre à la peau qui
Touche
au sexe libre
De
la pénétration nausée
Qui
se retire du dire
Pour
enfanter le vrai
La
vertébrale vérité
Depuis
cette fantaisie
Qui
tente une approche
En
pleurs au cœur
Du
tréfond pulsionnel
D'un
corps de la dépense.
Thierry Texedre,
le 28 janvier 2019.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire