Ophélie
Appuyée
sur la face cachée
de
la profonde inquiétude
Ophélie
dort sur l'eau
qui
abonde profonde
emportant
avec elle
l'infortune
respiration
du
temps traversé
par
les dérives de l'air
sur
les branches alanguies
au
dessus de celle allongée
pour
l'éternité impuissante
la
divine blancheur
de
la peau la pure
douceur
du corps
qui
lentement dérive
s'enfonce
dans la lourdeur
le
linceul se replie
pour
mieux danser
dans
le courant désuet
sous
les saules endormis
pas si loin des croassements
joyeux
s'initient aux jeux
au
regard trivial de la vie
de
la volupté qui plonge
au
fond du lourd dédit
qu'un
assassin prédit.
Thierry
Texedre, le 19 octobre 2017.
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