Bestiaire
Par
les temps hurlants
de
la voix soulevant
le
vent du ventre
rentré
et tuméfié
la
parole l'acte anonyme
de
l'extravagante
raison
pliée par l'onde
de
l'ivresse tutorale
l'ombre
improbable et
des
yeux grisés
par
leur gonflement eux
ils
regardent la tête
au
miroir déformé
relevant
les contours
imaginés
plumes libres
de
voler au secours
de
la laideur voilée
qui
ressemble à ces cris
d'oiseaux
licencieux
entrain
de frôler la peau
écaillée
par l'usage
altéré
de la parole
l'incubatrice
d'indice
que
n'a-t-on pas eu
d'empressement
quelle
extravagance
passe
pour
rassembler les traits
de
l'animal imitant
les
on dit poussifs
d'une
arrivée en gare
sous
le non dit lueur
en
soi le soir l'étreinte de
l'essence
des choses
faire
et défaire le monde
le
plier pour qu'il loge
dans
le zigzag de l'éclair
force
démiurgique
de
ces monstres nés
pour
inventer l'homme.
Thierry
Texedre, le 22 avril 2017.
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