Norbert Bisky - Hiatus, 2016
Hiatus
Quelle
fortification que ce théâtre
obsolète qui
montre la danse
dans le cœur
transit de l'innommable
attentat qui
touche à ce temps obsédant
temps de la
contrition qu'une parole
transportée
va opérer en images saturées
trajet de la
pensée en passages
de la
surimpression de la lumière
sur un corps
d'écriture validant
le risque
pendu au cou de l'affaire
de la
désincarnation sporadique
de l'image en
véritable sens ondulant
de la chair à
cette autre pandémie
révolution
que la négativité
réarme pour
jeter l'opprobre
sur l'Un
c'est le duel d'une séparation
en réaction
par la parole
comme
reconnaissance en accéléré
de
l'ensevelissement de l'Un
par la chair
incarnée
et la mort
désenclavée par l'atome
polémique
d'une étreinte
qui pousse le
corps à reproduire
touché
depuis la mémoire
mémoire
à-rebours pour
montrer
depuis le vivant ce qu'elle a
d'une
irruption lumineuse
lumière plus
rapide que l'illusion
et moins
stable que penser
sauvage
expropriation du temps
vers
l'enfoncement l'altérité
que la
jouissance du corps double
traverse par
un pourrissement
de la chair
qui pense résister
au massacre
de la mort
là se montre
l'apprivoisement
sauvage
mémoire du méat
montré à la
caverne
par
l'homoncule
pour risquer
l'insolence du verbe
le temps
d'approcher de la lumière
pour la
dépasser de cette possession.
Thierry
Texedre, le 6 novembre 2016.
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