Métatexte
Courir.
Souffler... Sortir du noir ?
Être dans l'occultation de soi !
Avoir soif de vivre quoi ?
Marcher.
Longer un mur... En sortir.
Souffler à nouveau, encore...
Encoder des notes, chiffrer, lire.
Liberté de lire.
Coucher sur le papier.
Se coucher.
Le rêve vient assez tôt.
Quoi de neuf par ici ? Sinon rien
par là !
Vider de son sens la parole exacte.
Extériorité du texte dans la parole
inappropriée...
Changement de page.
On tourne le dos, ça sent bon le
sens...
On s'arrête.
On repart.
Silence... Point d'achoppement du sens
en sens du corps présent.
En présence de ce corps en choc, état
de nausée du discours indiscret...
Autre jaillissement verbale.
Saut depuis l'intérieur, inconsistance
de l'inconscient devant l'âge...
Silence.
Suite en bruit sourd suivi d'un autre
silence.
Gramme d'un texte à venir qui pousse
la jouissance où commence le temps.
Le temps qui vole au secours du corps
exactement là où la chair chasse ?
Tombe le trait sur la feuille.
Griffonnage, gribouillis, ratures,
biffures, taches...
Encre.
Noir intense, présentant une osmose
avec de futures couleurs à observer.
Essai.
Peindre.
Sortir du noir...
Encore courir pour se plonger dans les
couleurs, soulever le sens, et l'ôter.
Sans suite...
Quelle surprise, le temps prend l'image
dans ses filets.
Thierry Texedre, le 4 août 2016.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire