Feule l'animal
croc-en-jambe de ces étreintes verticales dans l'étrille étripée
par les ongles ensanglantés du vent retourné à l'origine de la
matière mer échouée depuis l'ombre de la parole remisée dans
l'écriture en lois occultes couvertes et recouvertes par les
cadavres exquis de la brume qui galvaude qui grouille jusque dans la
gorge profonde de la voix encore trop salée pour faire du vrai en
souffle essoufflé bien avant le coucher du soleil qui a trop chauffé
trop évaporé l'eau de la vie ralentie par l'excitation de la vue
encore et encore irrespectueuse de l'âme addictive à l'insolence
d'une armée de soldats prêts à en découdre avec un dieu campé
sur ce promontoire celui de la pandémie parole passible de mort pour
avoir mis l'être au milieu d'un champ assurément libre de vivre
tous les délires possibles libre de croasser pour entendre de ce
lieu cette voix unanime qui réconcilie et réconforte la vie en
société de ces dépenses incommensurables et irrationnelles devant
le chaos indécent de la mort.
Thierry Texedre,
le 2 août 2016.
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