mardi 2 août 2016

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Feule l'animal croc-en-jambe de ces étreintes verticales dans l'étrille étripée par les ongles ensanglantés du vent retourné à l'origine de la matière mer échouée depuis l'ombre de la parole remisée dans l'écriture en lois occultes couvertes et recouvertes par les cadavres exquis de la brume qui galvaude qui grouille jusque dans la gorge profonde de la voix encore trop salée pour faire du vrai en souffle essoufflé bien avant le coucher du soleil qui a trop chauffé trop évaporé l'eau de la vie ralentie par l'excitation de la vue encore et encore irrespectueuse de l'âme addictive à l'insolence d'une armée de soldats prêts à en découdre avec un dieu campé sur ce promontoire celui de la pandémie parole passible de mort pour avoir mis l'être au milieu d'un champ assurément libre de vivre tous les délires possibles libre de croasser pour entendre de ce lieu cette voix unanime qui réconcilie et réconforte la vie en société de ces dépenses incommensurables et irrationnelles devant le chaos indécent de la mort.



Thierry Texedre, le 2 août 2016.











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